lundi 21 janvier 2008

Appareil de photo vectoriel


Un nouvel appareil de photo numérique vectoriel vient de voir le jour au japon. Véritable révolution dans le domaine de la photo, cette nouvelle technique est promise à un bel avenir. Selon une étude récente, la grande majorité des appareils de photo numériques (APN) traditionnels devraient être remplacés par les nouveaux appareils de photo vectoriels (APV) d’ici deux ans.

Un petit rappel technique s’impose. En informatique il existe deux catégories d’images : bitmap (ou en mode points) et vectorielles.

Les formats de type bitmap sont les plus répandus. Ainsi une photo de deux mégapixels possède 1600 x 1200 points. Chaque point de l’image a une couleur choisie dans une palette disponible très étendue. Le problème connu de tous est l’impossibilité d’agrandir une telle image en gardant la même finesse de grain. En gros, le zoom et le mode bitmap ne font pas bon ménage.

Cet inconvénient majeur est absent du mode vectoriel dans lequel il est possible d’agrandir une image à l’infini. L’autre avantage du mode vectoriel est que la taille mémoire occupée est très faible.

Il se trouve qu’en 2006 deux étudiants de Stanford ont développé un algorithme de vectorisation bien meilleur que ceux utilisés par les logiciels traditionnels tels que Corel Trace ou encore Adobe Live Trace. N’importe qui peut tester cette technique sur le site vectormagic.stanford.edu.

Le nouvel appareil de photo vectoriel utilise précisément cet algorithme afin de transformer l’image issue d’un capteur CCD classique en une image vectorielle.

Parmi les avantages on peut citer le fait de disposer de photos agrandissables à l’infini. Bien entendu, plus le capteur aura une grande résolution, meilleur sera le résultat obtenu. Mais des essais ont montré qu’avec un capteur de deux mégapixels on a imprimé une photo sur une surface de deux mètres carrés avec une précision absolue et une excellente qualité. Le seul grain visible étant celui du papier.

L’autre avantage est la faible mémoire nécessaire pour stocker les photos. La place occupée dépend essentiellement de la complexité de l’image, mais on peut estimer pouvoir stocker environ 50'000 à 100'000 photos de résolution virtuellement infinie sur une carte mémoire de deux Gigaoctets.

La prochaine étape consiste à utiliser la même technique pour la vidéo et à bannir à tout jamais le problème du stockage. Enregistrer des heures de vidéos en qualité Haute Définition sur une simple carte mémoire deviendra banal dans quelques mois.

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