dimanche 24 juin 2007

Peut-on doper le vélo plutôt que le cycliste ?

Toutes les affaires de dopage en cyclisme, et en particulier au tour de France, concernent les coureurs. Jamais un huissier ou un organisateur n’a vérifié que le véhicule était conforme. En effet, pourquoi un coureur prendrait-il autant de risques de se voir accusé de dopage, alors qu’il peut impunément « doper » son vélo ?

On peut, sans risque de se faire remarquer, augmenter légèrement le diamètre des roues. Le cycliste pédale toujours au même rythme, mais les roues étant plus grandes, le chemin parcouru sera plus grand.

Les nanotechnologies permettant d’insérer des dizaines de minuscules moteurs électriques dans les moyeux des roues et de diminuer ainsi l’effort musculaire fourni. L’énergie électrique nécessaire est stockée dans des accumulateurs concentrés du type LiPo (Lithium-polymères) placé dans les tubes du cadre.

Dans les descentes, les accumulateurs sont automatiquement rechargés en inversant le rôle des nano-moteurs qui deviennent alors autant de dynamos.

Il serait également possible de remplacer les pneus traditionnels en caoutchouc par des pneus en Carbone-Kevlar dont le coefficient de frottement est très faible. Cela permettrait d’éviter les pertes d’énergie dues au frottement des pneus sur la route dans une proportion assez élevée pour donner un avantage certain à son utilisateur.

Pourquoi mettre sa santé en danger alors que la technologie peut prendre le relais ?

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