mercredi 22 août 2007

Réflexions sur la photographie


Ma photo sur ma tombe devrait être une moyenne de tous les visages que j'ai eus durant ma vie.

Ma photo sur mon passeport devrait être réactualisée durant mes vacances, tellement ma tête n'est pas la même quand je suis bronzé.


La photo de mon mariage aurait été bien plus réaliste si j'avais su ce qui m'attendait.

Mes parents m'ont montré une échographie de moi avant ma naissance. Je ne me souviens pourtant pas avoir vu de flash à ce moment-là.

Les vendeurs affirment qu'avec les appareils photo numériques, on ne peut pas rater une photo. Mais qu’en est-il des derniers instants immortalisés d'un kamikaze ?

Une photo noir et blanc d'un homme blanc pris dans le noir n'est-elle pas la même qu'un homme noir pris dans la neige ?

On doit toujours conserver les négatifs de ses photos si on désire un jour en faire des doubles. Mais doit-on le faire également dans le cas de jumeaux ?

J'ai une photo de moi toute jeune. Sur cette photo il me manque une dent. Je la conserve dans une boîte en carton, pourtant elle n'est pas dedans.

Le jour où l’on disposera de photos en 3D, sera-t-on toujours obligé de descendre les poubelles ?

J'ai perdu beaucoup de poids en faisant du sport. Pourtant, les photos de moi coûtent le même prix et font toujours la même taille. Je me demande si je ne suis pas en train de me faire arnaquer.

Quand on prend la photo du visage de quelqu'un et qu'on la coupe parfaitement verticalement, on n'a plus que la moitié d'une tête. Mais comme sur la photo originale, on n'avait déjà pas le dos de la tête, il ne reste plus que le quart d'un visage en fait.

En vacances, je prends toujours énormément de photos du lieu où je me trouve afin d'en garder un souvenir. Les autochtones font-ils la même chose quand ils viennent chez moi ? Si c'est le cas, leurs albums photo doivent être tristes.

Se prendre en photo c'est comme lécher son coude.

Quand je prends mon pied droit en photo, sur le négatif, c'est le gauche.

On n'a pas retrouvé de photo de Jésus, c'est bien la preuve que le téléchargement P2P est une bonne chose pour la sauvegarde mondiale du patrimoine de l'humanité.

Si l'humanité toute entière disparaissait demain, il ne resterait plus que des photos de nous. Que penseront les extra-terrestres en tombant sur nos albums ? Une bande de flémards toujours en vacances !

Lors du tout de France la photo d'un cycliste accusé de dopage était floue. C'est une histoire pas très nette tout ça.

Si je m'échoue sur une île déserte inconnue des cartes, j'aimerais beaucoup avoir un appareil photo. De cette manière, si je meurs, il restera toujours une trace de moi quelque part.

Un jour j'ai eu un très grave accident de voiture. Par chance, j'avais un appareil photo sur moi et j'ai pris des photos de l'accident. Grâce à elles on a pu reconstituer ma voiture. Enfin, je crois.

Pourquoi mes amis qui n'ont pas d'appareil de photo se retrouvent-ils toujours sur les miennes et moi jamais ? C'est trop injuste.

Quand on photographie un appareil photo, ça fait une photo, mais ça ne fonctionne pas dans l'autre sens.

Dans un album j'ai une photo d'une arrière grand-mère. C'est grâce à cette photo qu'on a pu trouver la date de sa mort. Elle était écrite au dos.

Je n'arrive jamais à me souvenir du visage de mes enfants. Pourtant, c'est un mixte du mien et de celui de mon épouse, mais rien n'y fait. J'ai donc mis une photo de moi et de ma femme dans mon porte-monnaie pour m'aider.

Dans la plupart des albums, on peut mettre uniquement quatre photos par page. Le problème, c'est quand on est plus.

Je prends toujours des photos des personnes présentent lors des enterrements des membres de ma famille. Ça me permettra de savoir qui n'est pas venu au mien.

Je conserve très précieusement une photo d'une tante maintenant disparue. Je ne pouvais pas la voir en peinture celle-là.

Les aborigènes pensaient que lorsqu'on les prenait en photo, on volait leur âme. Ce n'était pas si faux, ils ont presque tous disparu.

Les ecclésiastiques prennent des photocopieuses.

Depuis que je suis atteint de Parkinson, j’ai acheté un appareil de photo avec stabilisateur.

Quand je prends une photo, je ne peux pas être objectif.

Avec les appareils de photo numériques qui ont une grande résolution on voit les pellicules dans les cheveux des gens.

Si on prend deux photos d’un même homme on obtient un stéréotype.

Un cinéaste n’est autre qu’un photographe souffrant de TOC.

Si on prend des photos d’une horloge toutes les minutes, c’est relativement précis.

Les photos d’un culturiste, il faut les développer couché.

La photo d’un cheval au galop va à la même vitesse qu’un homme arrêté.

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