vendredi 3 août 2007

Au secours ! Mon Windows XP est vivant

Il se met à appeler ses parents, Steve et Bill, tout seul par internet. Le pire est qu’il reçoit des réponses. Il grandit, il apprend tout seul. Il m’a même parlé d’un de ses amis qui a été déshérité sous prétexte qu’il n’avait pas le bon numéro de série. Dorénavant, il reçoit uniquement de quoi survivre ; finis les bons conseils et les petits câlins.

Mais mon XP me fait peur. J’ai certainement dû le maltraiter pour qu’il agisse de la sorte. Par exemple, il ne supporte plus que je ferme Outlook avant d’éteindre ma machine et me le fait savoir au prochain démarrage en prétendant que je l’ai mal fermé. Visiblement il veut le fermer lui-même, et là, il est content.

Depuis que je lui ai infligé des heures de recherches il y a quelques semaines, il se venge. Dès je veux sauvegarder un document, il me fait patienter au moins 20 secondes à chaque descente d’un étage dans sa belle arborescence. Je sens bien qu’il m’en veut.

En plus, il est peureux. Ce qu’il craint le plus ce sont les fantômes. Depuis que j’ai installé Ghost, il crève de trouille ; il tremble de tous ses drivers. Il a tellement peur qu’il est tétanisé. Il n’arrive même plus à me faire un point de restauration, sous prétexte que je dois d’abord redémarrer mon PC. Mais c’est une ruse ; c’est juste pour avoir un moment tranquille. Alors je ne cède pas et cela fait 8 mois que je n’ai pas créé de point de restauration.

Une fois, après une rude journée de travail, il m’a même caché le fichier NTLDR pour que je lui fiche la paix. Il ne veut même plus que je contacte mes amis. Si je reste trop longtemps en communication avec Skype, il se permet de m’interrompre en m’affichant une de ses boîtes de dialogue, en l’occurrence c’est plutôt une boîte de monologue étant donné que je n’ai pas droit à la parole.

Bientôt ce sera à mon tour de me venger, je vais acheter Vista. Mais je vais le prendre tout petit et l’apprivoiser pour qu’il m’obéisse au doigt et à l’œil. Je vais ramener mon XP à la SPA, à moins que je ne l’abandonne au coin d’une conférence, incognito.

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