mardi 7 août 2007

Le premier ordinateur OpenSource.

Le concept OpenSource, à ne pas confondre avec freeware, CPL, shareware ou autres, est décrit par une licence. Elle mentionne que l’utilisateur d’un produit OpenSource peut avoir à sa disposition l’intégralité des sources ayant permis la création et le développement dudit produit.

Certains adeptes de Linux mettent un point d’honneur à utiliser uniquement des produits OpenSource. Leur système d’exploitation Linux répond bien entendu à ce critère. Tous les logiciels qu’ils installent sont également OpenSource.

Certains vont jusqu’à refuser d’utiliser un ordinateur dont le BIOS est fourni sans les sources. Le must est d’installer sur leur PC un BIOS OpenSource.

Il y a plus extrémiste encore : ceux qui veulent absolument que tous les circuits et composants électroniques constituant leur PC soient OpenSource, c’est-à-dire qu’ils exigent d’avoir à disposition tous les plans et les schémas jusqu’au moindre détail.

Une société japonaise vient de mettre en vente un ordinateur complètement OpenSource. Elle livre une dizaine de kilos de sable, d’où provient la silice et donc le silicium qui compose les circuits intégrés ; mais également deux litres de caoutchouc, 500 grammes de plastic dont la composition exacte est fournie, quelques lingots de fer et d’acier, quelques grammes de cadmium, de mercure et de plomb, ainsi que des bocaux de peinture.

Le plus puriste des OpenSourciers peut ainsi construire entièrement son ordinateur en connaissant exactement sa composition.

C’est tout de même un peu compliqué, mais quelle satisfaction de maîtriser totalement son ordinateur. Ces extrémistes pourront bien entendu très facilement corriger n’importe quel bug dans le noyau du système d’exploitation, puisqu’ils en possèdent les sources. Ils sont également en mesure de réparer une patte défectueuse sur un circuit intégré SMD. On s’étonnera que de tels individus aient quelque peine à se faire comprendre dans la vie de tous les jours.

La vie non informatique doit être un vrai calvaire pour eux. Boire un Coca ou utiliser de la crème Nivea est impossible, leur formule est secrète. Sans compter les GPS, appareils de photo numériques, chaussures, etc.

Moralité: OpenSource oui, mais de source ferrugineuse !

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