lundi 26 novembre 2007

Histoire de la Suisse (acte 4: la vraie vie de Calvin)


Voici la véritable biographie de Jean Calvin qui n'était pas seulement le réformateur que les historiens connaissent. Précurseur des lubies du showbiz, Jean Cauvin prit le nom de Calvin de peur que l'apparition des haches le fasse passer pour un patriote excessif.

Il naît le 10 juillet 1509 à Noyon, joli nom pour son futur hobby de "brûle-sorcières" et attend jusqu'en 1539 pour épouser Idelette de Bure (comme la robe), sur l'insistance de ses amis. Incapable de choisir lui-même, Calvin leur demanda de lui trouver une femme lui servant plus d'infirmière que d'épouse. Les Calvin n'étaient pas prédestinés à une descendance prolifique, puisqu'ils mirent trois ans pour avoir un premier enfant. Un prototype probablement, puisqu'il mourut au bout de deux semaines.

Encore deux ans pour un nouvel essai, avec un garçon et une fille qui, en version finale, vécurent seulement quelques années.

En 1534, il arrive en Suisse par le nord pour se changer les idées et surtout pour sauver sa peau. Mais, déjà à cette époque, Bâle n'est pas une ville très gaie. Deux ans plus tard, il jette alors son dévolu sur Genève, cette ville prostatique autour d'un bout de lac malade.

Calvin donne des cours de théologie et de Yoga à l'université de Genève. L'hiver il fait un peu de ski à Gstaad, histoire de renforcer sa résistance au froid. Comme il n'est pas très grand, ses amis le surnomment Calvin Klein (le petit Calvin).

Devenu le pape de Genève, il fond un groupe avec quelques amis de bistrot. Ils avaient pris l'habitude de se produire au pied d'un mur dans le parc des Bastions, à Genève. Farel, dit Leraf, était le plus turbulent. John Knox, lui, avait le don d'agacer Calvin à cause d'une bête course de barbe. En effet, ils arrêtèrent de se raser en même temps, mais le système pileux de l'écossais Knox lui donnait un avantage d'au moins trois centimètres par an. Le dernier, Théodore de Bèze, était le plus sérieux. Surnommé "Thé odeur de ...", jamais il ne pu regarder une femme dans les yeux.

Nos quatre amis se jurèrent un jour qu'à leur mort ils seraient enterrés au pied de leur mur, avec chacun sa statue de cinq mètres de haut. Sitôt dit sitôt fait. Le lieu devint le mur des colosses à petite tête. En effet, il était de bon ton qu'une fois par an les étudiants déversent une peinture rouge et pénétrante sur les têtes des statues. Ajoutée aux crottes de pigeons, le mélange était ravageur et il fallait régulièrement effacer ces traces en rapetissant les têtes du quatuor, si bien que leurs proportions devinrent peu à peu proches de celles de Marie-Antoinette après sa réduction.

L'histoire retiendra de cette aventure que lors d'une kermesse c'est toujours Jean qu'a le vin et Guillaume qu'a le pain. Et John qui est à la sono, c'est lui qu'a le son. Théodore est, lui, toujours planté devant sa Playstation.

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