samedi 12 septembre 2009

La véritable histoire du Web (1ère partie)


Le web est un merveilleux outil de communication. Mais d'où vient-il réellement ? Darwinisme ou créationnisme ? Erreur de la nature ou bienfait divin ? Utile ou dangereux ? Pour mieux le comprendre plongeons-nous dans ses racines.

En l'an de grâce -110'000 (avant JC ou avant maintenant, la différence est faible!) naît la parole, l'une des plus belles inventions permettant aux hommes de communiquer. Apparue certainement suite à un cri de douleur en montant un garde-manger Ikea dont la notice de montage comportait une erreur, elle se développa dans toutes les directions, du difficile tibétain au facile anglais, en passant par l'improbable suisse-allemand, voué à une disparition certaine, tant sa prononciation met en danger les auditeurs non avertis.

Donc, les hommes se parlent et se comprennent. Après quelques années, les femmes prennent la parole, mais souvent les hommes ne les comprennent pas. Cette discordance est encore observable de nos jours, fournissant du travail très intéressant aux avocats et aux psychologues.

Vers 700 avant JC apparaît le pigeon voyageur. En réalité, cet étrange volatile, dont la tête seule est atteinte de maladie de Parkinson, déteste voyager. Il est plutôt casanier; tout au plus se prend-il parfois à décorer de ses crottes quelques stupides statues. Ce pauvre animal possède un sens de l'orientation à faire pâlir d'envie un GPS. Les grecs l'utilisèrent comme messager, mais lorsqu'ils voulurent l'appeler Hermès, un couturier encore peu connu leur colla un procès aux fesses.

Le pigeon concurrence encore de nos jours internet dans certains pays où le seul haut débit est celui de la mousson. En effet, il est capable de transporter une clé USB de 64 Goctets sur une distance de 60 kilomètres en moins d'une heure.

En 500 avant JC, les perses décident de remplacer les pigeons par des être humains pour transporter leurs messages. Un nouveau métier est né: facteur. Conscients de leur utilité, imités en cela plus tard par les douaniers, les nouveaux facteurs exigeaient des salaires faramineux. Il faut dire que leur grand avantage est de pouvoir se rendre en des lieux différents, contrairement aux boules grises à tête dandinante qui, elles, savent uniquement retourner à la maison.

Nous sautons allègrement JC, avec toutes nos excuses, pour retrouver monsieur Gutenberg. Vers 1450, cet allemand au doux nom francisé de "bonne montagne", aurait plutôt dû inventer les stations de sports d'hiver ou les alpages. Or, suite à un reportage d'Arte sur l'art en Chine, il créa l'imprimerie.

Comme premier livre à imprimer, il choisit le bestseller de l'époque: la bible. Existant jusque là sous forme de tablettes de pierre gravées ou de parchemins défraîchis, cet essai connut un essor mondial, malgré le refus catégorique de Gutenberg d'y apposer un ISBN.

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