samedi 10 mars 2007

Neutraliser les enquêtes téléphoniques

Nous sommes de plus en plus nombreux à être chaque semaine, voire plus fréquemment, dérangés par des « enquêtes / démarches / sondages » téléphoniques.

Les pièges tendus sont parfois très subtils, et un simple « oui » à une question intelligemment posée peut équivaloir à une acceptation de contrat de la part de la victime. Voici quelques astuces ayant fait leurs preuves et vous permettant, si ce n’est d’éviter ces harcèlements, du moins de les diriger ou de les maîtriser plutôt que de les subir.

Si, après avoir décroché le combiné, une voix vous dit simplement « un instant s’il vous plaît », c’est mal parti. On vous connecte alors avec l’enquêteur, qui ne doit pas connaître votre identité. D’où ce préambule inexcusable et manquant de la plus primitive des politesses.

Si vous vous trouvez dans cette situation, engagez la conversation pendant quelques secondes, puis dites simplement « un instant s’il vous plaît ». Absentez-vous quelques minutes, rassemblez éventuellement toute la famille autour du téléphone, reprenez la conversation en vous excusant. Deux ou trois phrases plus tard trouvez une excuse du genre « juste un instant, s’il vous plaît. Quelqu’un sonne à la porte. Je reviens, ne raccrochez pas ». Répétez éventuellement ce petit va-et-vient au gré de votre humeur.

Réagir de la sorte vous fait certes perdre quelques minutes, mais en compensation votre ego vous en sera très reconnaissant. Vous n’avez pratiquement aucun moyen de vous prémunir de telles attaques téléphoniques. Vous devez utiliser le principe des arts martiaux : utiliser la force et les méthodes de l’adversaire.

Bien entendu vous pouvez varier les plaisirs. Dites, par exemple, au harceleur commercial : « Vous me permettez certainement d’enregistrer cette conversation. En cas de problème, mon avocat appréciera d’avoir la bande originale à disposition ».

Vous pouvez vous venger de ces attaques médiatiques par une autre astuce. Dites à la personne que vous n’avez pas le temps de répondre, mais qu’elle peut rappeler plus tard, à un moment qui vous convient. Vous étant renseigné sur le sujet de la conversation, préparez un scénario, par écrit, pour l’heure convenue. Arrangez-vous pour faire durer la conversation jusqu’à ce que le harceleur-téléphoniste jette l’éponge. Vous constaterez que ces personnes sont beaucoup moins patientes qu’elles n'en ont l'air.

Si l’objectif du coup de fil s’apparente à une vente forcée, proposez vouv-même au harceleur-vendeur de lui vendre votre montre, votre canapé ou votre appareil de photo en employant les mêmes arguments que lui. Faites lui comprendre qu’il interrompt le déroulement de votre vie privée et que vous profitez simplement de cette occasion pour lui proposer une affaire en or. En général cela coupe très vite court à la conversation.

Moralité : tournez ces tracasseries en positif. Amusez-vous ! Lâchez-vous ! Profitez-en ! Vous serez de plus en plus serein et détendu. Cela ne diminuera peut-être pas le nombre de ces appels indésirables, mais vous ne les subirez plus, vous les dirigerez. Et les personnes dont c’est le travail ? Rien à dire. Faut-il trouver des excuses à toutes les personnes dont le métier est d’empêcher les autres de vivre en paix ?

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