vendredi 14 novembre 2008

Chaussettes liquides


Une société japonaise vient d'annoncer la mise sur le marché de chaussettes liquides. Après six ans de recherches, cette startup a créé le vêtement ultime. En effet, non contente de détruire à tout jamais le problème des chaussettes sales et des pieds malodorants, LiquiSocks pense s'attaquer dans un proche avenir aux autres parties du corps.

Cette société a donc mis au point une substance dense, mais liquide, à base de néoprène et de coton naturel qui permet de recouvrir la peau et de procurer protection et bien-être. Le produit s'achète en bidons de dix litres. Le contenu est blanc. Il est solide au dessous de 20 degrés et devient pâteux, voire coulant vers 25 à 30 degrés. Mais une fois en contact avec la peau, il reste solide jusqu'à environ 38 ou 40 degrés.

La fabrication de ses propres chaussettes est une opération très simple. Une fois que le liquide est à la bonne température, il suffit d'y plonger les pieds, l'un après l'autre, jusqu'à la hauteur désirée, après les avoir soigneusement lavés et séchés. Le pied doit rester immergé entre 30 secondes et deux minutes selon l'épaisseur de chaussette souhaitée.

Après avoir sorti le pied du seau, l'enduit sèche quasiment instantanément. Cette seconde peau protectrice est douce, agréable et résistante. Elle cumule un grand nombre d'avantages et ne présente aucun inconvénient. La substance utilisée est anti-allergénique, bactériostatique, antimycosique et délicatement parfumée. Il est possible d'ajouter soi-même des senteurs. Elle peut être colorée au gré de l'utilisateur à l'aide de colorants vendus en option. Pour obtenir des chaussettes aux couleurs soixante-huitardes, il convient de verser quelques filets de colorants au centre du seau juste avant d'y plonger le pied. La couleur va remonter le long du mollet avec des reflets du plus bel effet.

Les particularités de ce produit sont proches de celles du Gore-tex, imperméable, mais laissant passer la transpiration, et procurant une bonne isolation thermique. De plus, les orteils peuvent bouger librement et la chaussette ne colle pas aux poils. En revanche, un additif spécial permet justement une adhérence renforcée pour les personnes désireuses de se débarrasser de leurs poils disgracieux. Elles enlèvent leurs chaussettes d'un coup sec et plus un seul poil sur les jambes.

Cette pellicule peut être gardée entre cinq et dix jours. Pour l'enlever, rien de plus simple qu'une douche à une température supérieure à 38 degrés. La chaussette fond littéralement et est éliminée avec l'eau, sans nuire à l'environnement.

L'épaisseur étant plus faible qu'une chaussette ordinaire en coton, il est possible de gagner une pointure, c'est-à-dire de mettre des chaussures devenues trop petites. A l'inverse, des chaussures trop grandes pourront être utilisées à condition d'augmenter l'épaisseur en conséquence.

Bien entendu il est également possible de confectionner des gants, ou tout autre vêtement. Attention toutefois, il est déconseillé d'en faire des collants; le moindre pipi oublié reste dans le collant et coule jusqu'aux chevilles. En cas de fièvre, c'est encore pire, puisque le collant fond et se désagrège.

Signalons enfin que dix litres de ce produit suffisent pour une centaine de paires de chaussettes d'épaisseur moyenne. Sa durée de conservation est de plus de deux ans.

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