dimanche 22 avril 2007

Je suis fou

Je pense que tous les astrologues et les voyants sont des charlatans infiltrant la crédulité des gens dans le but unique de s’enrichir. A l’heure actuelle aucun phénomène paranormal ou parapsychologique n'a pu être démontré de manière scientifique et formelle.

Je suis convaincu que les fabricants de produits alimentaires n'ont d'autre objectif que le profit. Lorsqu’un ingrédient équivalent mais moins cher est disponible l’occasion est trop tentante. Peu sûr, douteux, pas assez de recul dans les études de ses effets secondaires ? Rien n’y fait. L’important est « équivalent » et surtout « moins cher ».

J'ai la certitude que les autorités de certaines grandes villes s’évertuent, de manière tacite ou avouée, à entraver jusqu’à l’excès la circulation dans les centres urbains, au mépris le plus total de l’intérêt des commerçant et des clients.

Une chose est évidente pour moi : la majorité des gens pense que l'informatique relève de la magie et utilise gris-gris et rites incantatoires afin d'éviter les plantages intempestifs.

Une grande partie de la population pense que ce dont elle ignore l’existence n'existe pas.

Le règne du « c’est pas de ma faute » est à son apogée. Chacun veut avoir raison, même si de toute évidence il a tort. Chaque conducteur est un as du volant, aux yeux duquel tous les autres sont des chauffards. La maladresse, l’ignorance ou simplement l’erreur commise n’est jamais reconnue. Nous assistons à la naissance d’une nouvelle société privée de tout responsable, dans laquelle plus personne ne commet d’erreur. L’erreur, c’est les autres.

J’observe des congénères convaincus qu’un vélo à 1000 euros fera d’eux de meilleurs sportifs qu’avec un engin à 100 euros.

A défaut de sport, le nec plus ultra est de passer à la télévision, dans le but unique d’être le centre d’intérêt du monde. Cette obsession relayée et amplifiée par les médias pousse à l’extrême l’idée d’Andy Warhol sur le fameux quart d’heure de célébrité.

Certains citadins n'ont jamais vu de vache ou de cochon vivant, mais en revanche, ils ont tous observé un éléphant ou un zèbre au moins une fois dans leur vie.

Dans les supermarchés, les gérants n'ont aucune envie d'améliorer le confort des clients en augmentant la qualité du service, à la caisse notamment. Le client est une vache à lait qu'il faut traire jusqu'à la moelle épinière.

Docteur! Maintenant je sais : le monde va bien, c’est moi qui suis fou.

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