mardi 20 février 2007

Comportements à risques

Dans les pays occidentaux les comportements à risques sont au nombre de trois. Nous devons absolument résister à la tentation de les adopter, faute de quoi les pires malédictions vont s’abattre sur nous.

Le premier de ces comportements puise ses racines dans un lourd historique technologiquement obsolète, celui des infrarouges. Il est très prisé par les vieux de plus de quarante ans. Ses adeptes se prêtent à un cérémonial étrange lorsqu’ils se dirigent vers leur voiture et qu’ils veulent enclencher ou déclencher le verrouillage central. Généralement, arrivés à moins d’un mètre de leur véhicule adoré, ils tendent brusquement leur bras droit en direction d’un point fictif situé entre le volant et le rétroviseur. Ils appuient ensuite violemment et frénétiquement sur le bouton de la télécommande, jusqu’à y mettre autant d’énergie qui leur aurait fallu pour soulever la voiture.

N’ayez plus l’air ridicule, ce n’est pas un pistolet à eau que vous manipulez. Les ondes électromagnétiques passent également à travers les habits, donc nul besoin de passer pour un autiste en mal de cerf volant. D’autres personne sont atteintes d’un syndrome partiellement analogue. Lors de leurs séances de zapping, si les piles de la télécommande sont presque plates, elles appuient beaucoup plus fort sur les boutons. Non ! Ce n’est pas la force qu’on y met qui va aider à convaincre des piles fatiguées de mieux fonctionner.

Le second comportement se produit à l’intérieur d’une voiture. La plupart des conducteurs, une fois leur voiture garée, même à plat, tirent de toutes leurs forces sur le frein à main qui laisse alors échapper un si doux crrrrrrrrr ! Sans frein à main et même avec une certaine pente, en enclenchant la première, le véhicule ne va pas s’échapper. De plus, ce bruit incongru et anachronique est évitable en tirant sur le frein à main tout en appliquant une légère pression sur le petit bouton tellement sympathique. Il est vrai qu’un véhicule avec ABS, ESP, ABC, DEF, airbag (ou autre alliance gonflable), GPS, détecteur de pluie, air conditionné et coffre autonettoyant déçoit vraiment lorsqu’il fait entendre son crrrrrrrrr du siècle passé.

Le dernier comportement à risques concerne les escaliers roulants. Une personne sur deux se bloque devant un escalator, puis lève un pied vers l'avant, attend un moment, vise une marche et se lance. Ce n’est pas un saut en parachute ! Personne n’a placé des crottes de chiens sur les marches. Il n’y a aucune distance de sécurité à respecter avec les montagnards précédents. Tout un chacun peut faire l’expérience hautement périlleuses de s’approcher tout à fait normalement, de poser le pied naturellement, même entre deux marches et de constater que…rien de grave ne survient. Pas d’accident ; plus de bouchons inutiles. Les bègues des pieds doivent vraiment tenter cette expérience très enrichissante.

Moralité : dans la vie il faut savoir être parfois la statue, parfois le pigeon, mais jamais le dindon.

Ikea rachète Emmaüs

Récemment la société Ikea a fait part de son intention de racheter Emmaüs. Des discussions avaient déjà eu lieu il y une dizaine d’années, mais l’Abbé Pierre s’était toujours désintéressé de l’offre. Suite à son décès les tractations vont reprendre.

Les similitudes entre les deux entreprises sont assez nombreuses pour qu’une fusion se réalise. Les deux sont implantées dans de nombreux pays, les deux proposent régulièrement des articles nouveaux, les deux font de gros efforts pour proposer des articles à prix abordables, les deux sont sensibles aux problèmes écologique, notamment en ce qui concerne le recyclage.

L’idée d’Ikea est de proposer un éventail de ses produits les plus populaires dans les centres Emmaüs. En échange, environ 20 pourcent de la surface de chaque magasin Ikea sera réservée pour des meubles de provenance Emmaüs.

D’après les dirigeants d’Ikea, cette union devrait être profitable aux deux entités, en boostant le chiffre d’affaire d’Emmaüs et en attirant de nouveaux clients dans les succursales Ikea. Des cadres d’Ikea sont d’ailleurs en train d’étudier un mécanisme simple permettant de démonter des meubles trouvés chez Emmaüs, de les empaqueter de manière optimale et de générer de manière automatique une notice de montage illustrée.

Chez Emmaüs, on prévoit de proposer aux clients intéressés par un meuble d’origine Ikea une version « vieillie » de 10, 20 ou 30 ans. Ce vieillissement serait pris en charge par les bénévoles d’Emmaüs.

Ikea assure qu’il n’y aura aucun licenciement et que les salaires ne seront pas diminués.

En fait, d’après une récente étude basée sur des simulations, cette fusion devrait générer plusieurs dizaines de milliers de nouveaux emplois.

dimanche 18 février 2007

Oui à la caisse unique !

Le 11 mars 2007 les suisses ont dit oui à la caisse unique. Après plusieurs mois d’interminables débats très animés, la voie des urnes a parlé. C’est un véritable triomphe pour les partisans de la caisse unique. Enfin une seule caisse, plus besoin de perdre son temps à choisir la plus efficace, la plus sympathique, la plus rapide.

Certaines personnes hésitaient, changeaient de caisse, avaient des remords. Fini tout ça ! Que de temps gagné.

Avant, certaines caisses rendaient l’argent moins rapidement, d’autres acceptaient uniquement certains produits, ou refusaient les personnes âgées, ou encore acceptaient exclusivement les handicapés.

Pour certaines caisses les préposés s’adressaient aux clients francophones en suisse allemand, avec toutes les complications que cela engendrait lors de problèmes de remboursement.

Sans compter certaines caisses qui faisaient des réductions sur présentation préalable de la liste des articles. D’autres refusaient de prendre en charge les clients qui payaient avec une carte de crédit.

Se diriger vers une caisse plutôt qu’une autre était vraiment cornélien et tenait parfois de l’aléatoire tellement les critères de choix étaient subjectifs.

Moralité : vive la caisse unique ! Mais c’est vrai que dans certains centres commerciaux il va y avoir une file d’attente interminable. On aurait peut-être dû garder au moins deux caisses par magasin.


La LAMAL va mal

LAMAL n’est pas le dernier palindrome à la mode. Il s'agit d'une superbe loi helvétique qui oblige tout citoyen à souscrire à une assurance maladie. Comme toutes les lois récentes, elle ne traite qu'une partie du problème et engendre des effets secondaires particulièrement indésirables.

Chaque personne doit payer chaque mois une cotisation à une société privée. En effet, les assurances maladie sont gérées par des entreprises privées, de belles et grandes holdings aux gratte-ciels bleu cristal. Sans pouvoir le prouver, il serait envisageable que ces sociétés se soient entendues sur les prix qu’elles pratiquent ainsi que sur les augmentations qu’elles ne manquent pas d’infliger chaque année. Ce serait, en tout cas, un bon moyen de gagner de l'argent.

Il est des suisses raisonnables et censés qui trouvent exagéré de payer, pour une famille moyenne, plus de 1000 Euros par mois uniquement d’assurance maladie, pour des prestations que plus aucun pays environnant ne nous envie.

Il est vrai que le problème n'est pas de la seule responsabilité des assureurs ; les assurés, certains du moins, ont également contribué à l'effondrement du système de santé suisse. Au début, le montant des primes d'assurance maladie était acceptable. Les gens n'allaient pas chez le médecin pour le moindre éternuement et ne se gavaient pas de médicaments. Puis les primes ont pris l'ascenseur, lésant en premier lieu les familles à revenu modeste. De nouveaux reflexes naissent : "Puisque nous payons un prix exorbitant pour l’assurance maladie, autant en profiter". Et la consommation médicale eut tendance à augmenter. On comprend vite comment fonctionne cette spirale infernale.

Les médecins aussi se prirent au jeu. Il est extrêmement rare actuellement de sortir du cabinet d'un médecin sans une ordonnance. Certains se sentent obligés de justifier leur travail en trouvant systématiquement une maladie au patient (Merci Dr. Knock!). Un docteur qui déclare une personne en bonne santé est-il un mauvais docteur ?

Et l'Etat dans tout ça ? Que fait le ministre chargé du problème ? Il patauge. Aucune vraie réforme en vue, aucune campagne, rien de bien sérieux. Au contraire, on diminue les prestations remboursées par l'assurance de base. Par exemple, l'homéopathie n'est plus remboursée. Enfin certains médicaments ont été purement et simplement retirés des listes de remboursement. Tout cela bien entendu sans la moindre baisse des primes, sans même un ralentissement des augmentations.

Les citoyens helvétiques paient toujours plus cher des prestations toujours plus restreintes. Le système va droit dans le mur. L’hôpital devra être payé cash à l’entrée et les cabinets des médecins seront simplement remplacés par des automates à cartes de crédit.

Etre obligé de payer pour des services inexistants et participer ainsi aux progrès de la médecine et de l’industrie pharmaceutique est un privilège pour lequel il faut être reconnaissant envers la mère Patrie et le pire Etat.

samedi 17 février 2007

Pile ou face

Deux questions fondamentales régissent l’univers. La première, énoncée dans «Coup de torchon» est : «Vaut-il mieux être l’aveugle qui pisse par la fenêtre ou l’imbécile qui lui a fait croire que c’était les toilettes ?». La seconde, qui nous préoccupe ici, est liée au jeu de pile ou face.

Si une pièce n’est pas truquée, la loi des grands nombres prédit qu’après l’avoir lancée un grand nombre de fois on obtient à peu près le même nombre de piles que de faces. Rien de plus logique. D’un autre côté tout le monde admettra qu’une pièce de monnaie n’est douée d’aucune mémoire. Lorsqu’elle tombe, elle ne se souvient pas de sa précédente chute et donc le choix de pile ou de face se fait tout à fait au hasard.

Mais voilà qu’intervient l’être humain. On lui expose le problème suivant : on vient de lancer une pièce de monnaie non truquée un grand nombre de fois. Il se trouve que les huit dernières fois ont donné pile. S’il fallait parier sur pile ou face pour le prochain lancer, la plupart des gens parieraient sur face. Est-ce raisonnable ?

Non, car chaque lancer est indépendant des précédents et la pièce n’est pas truquée. Elle a donc une chance sur deux de tomber sur pile. Mais tout de même, pour que la loi des grands nombres soit respectée il faut qu’à long terme il y ait autant de piles que de faces. Cela signifie qu’après une série de huit piles, il faudrait bien que des faces sortent, pour compenser ; cela pousserait à parier pour avoir face comme résultat.

Mémoire, magnétisme, psychologie, influence à distance ? Le monde est cruel.


vendredi 16 février 2007

Johnny Smet excommunié

Johnny Hallyday est allé en Suisse pour échapper au fisc français ? Monsieur Montebourg estime que c’est honteux de la part de Johnny de soustraire aux impôts quelques millions d’euros et criminel de la part de la Suisse de favoriser ainsi la fuite des capitaux français? S’il en avait les moyens il mettrait certainement sur pied une armée répressive et punitive pour mâter ce minable petit pays.

Dans le nord de la France, près de la frontière allemande on trouve une multitude de petits villages avec des maisons devant lesquelles s’étalent des dizaines de boîtes aux lettres aux noms belges. Plusieurs dizaines de milliers de belges ont ainsi élu virtuellement domicile en France pour gagner quelques centaines d’euros d’impôts par mois.

Un simple calcul montre que le fisc belge pourrait accuser la France de lui faire perdre entre 50 et 100 millions d’euros par année. De plus, la France encaisse les impôts de ces résidents virtuels sans qu’ils ne profitent le moins du monde de ses infrastructures.

Les belges ont-ils compris que s’énerver pour ce genre de futilités n’en vaut pas la peine, alors qu’il y a tant de problèmes plus graves et essentiels à résoudre ? Ou bien n’ont-ils simplement pas trouvé de Monsieur Arno Monteboher assez bête pour monter au créneau ?

Moralités:

  • L’herbe du voisin est toujours plus verte
  • Il ne faut jamais faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent
  • Il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler
  • La jalousie n’est qu’un vilain défaut

jeudi 15 février 2007

Connerie ready

Comme on peut le voir de plus en plus souvent dans les magasins, dans les publicités, la tendance actuelle est d’être «ready». Il s’agit d’une promesse de fonctionnalité, d’une assurance sur l’avenir.

Ainsi, sur la plupart des téléviseurs plats actuellement en vente on trouve la mention «HD ready». Cela signifie que l’appareil est compatible avec la future norme Haute Définition. Mais le réel intérêt serait la spécification «Full HD ready». On vend donc actuellement des télévisions qui rempliront les poubelles dans deux ou trois ans, date à laquelle les gens s’apercevront que HD ready c’est bien, mais ce n’est pas la version Full HD ; la différence entre HD et Full HD est une bien meilleure résolution d’image.

Les ordinateurs ne sont pas épargnés par la mode du «ready». Ils sont affublés du qualificatif «Vista ready», c’est-à-dire qu’il possède le minimum vital pour faire fonctionner Vista. Or, comme pour les téléviseurs, le minimum vital n’est souvent pas satisfaisant.

On trouve également des lecteur/graveur de DVD qualifiés de «BlueRay Ready». Là encore, promesses, promesses. Espérons seulement que l’avenir confirmera toutes ces fonctionnalités potentielles.

Tant qu’à faire, une notion très utile qu’il est urgent d’inventer est «connerie ready», en d’autres termes «prêt pour la connerie future». Ce label peut d’ores et déjà être appliqué à la plupart des hommes politiques. Quasiment tous sont prêts à faire ou à dire des conneries. Oui, ils en sont capables ; il suffit d’étudier leurs promesses électorales et d’observer leurs comportements.

«Connerie ready» peut également s’appliquer aux vendeurs, démarcheurs et autres prometteurs-d’un-monde-meilleur. De toute manière tous les «connerie ready» sont également «changement d’avis ready» ce qui excuse bien des dérapages.

Moralité : nous sommes tous des «mortels ready». Et la mort, ça raidit vraiment !

mercredi 14 février 2007

En Suisse tout est petit

La Suisse est un petit pays et tout y est en proportion. Les places de stationnement sont petites, donc les voitures sont minuscules. Les habitants sont petits, ils travaillent peu et gagnent un tout petit salaire.

La vitesse de l’internet est très faible, en rapport avec les exigences de gens. La télévision se regarde sur un petit écran. Les prises téléphoniques sont les plus petites du monde, mais comme les gens parlent doucement et lentement ça suffit.

Les hommes politiques prennent de petites décisions et s’occupent uniquement de problèmes de moindre importance. Les résultats des votations hebdomadaires se soldent souvent par un petit oui ou un petit non.

Le petit papa Noël apporte des petits trains et des petites peluches aux petits enfants.

Les autoroutes sont gratuites, car il n’y a pas la place pour construire des péages. Elles sont tellement courtes que chaque entrée est immédiatement suivie d’une sortie. Cela permet, en cas de forte affluence, de prendre l’autoroute sans jamais y entrer ; il suffit de garder sa droite, d’emprunter chaque sortie, puis de rentrer immédiatement.

Les sociétés d’informatique suisses sont confrontées à des problèmes de compatibilité. En effet, les bits à zéro ont effectivement une valeur de 0, mais les bits à un ont une valeur d’environ 0,9. D’ailleurs, les ordinateurs 32 bits s’appellent, en Suisse, des ordinateurs 28,8 bits.

Les dimensions des stades de football sont à l’image de ce microcosme anachronique. Juste assez de place pour les entraîneurs et les familles de joueurs. Les matches se jouent par équipes de trois joueurs. Chaque équipe ayant droit à huit remplaçants. Petites équipes, oui, mais en Suisse on est prévoyant.

En Suisse les enfants sont minuscules, mais font des envieux. Tout le monde ne se lève-t-il pas pour les petits suisses.

Petite moralité : La p’tite souris est morte. Oh ! Oh ! Oh ! Y a ses boyaux qui sortent, c’est pas beau, c’est pas beau.

mardi 13 février 2007

Nouvelles frustrations

Les frustrations en tous genres sont-elles une des causes du désordre social ?

Les voitures sont de plus en plus rapides et puissantes, or les limitations et les contrôles de vitesse deviennent draconiens : frustration !

L’imagination, les nouveaux matériaux permettent de construire des maisons originales, mais les règlements interdisent tout écart : frustration !

Les téléphones portables sont de plus en plus polyvalents. Ils sont de plus en plus utilisés, mais hélas, leurs batteries n’offrent qu’une autonomie limitée : frustration !

Une recherche sur Google dans tout le savoir de l’humanité dure un dixième de seconde. Mais lorsque l’on cherche un fichier sur son propre ordinateur, il faut s’armer de patience : frustration !

L’offre de spectacles, films et autres divertissements est faramineuse. Mais le temps nous manque pour tout voir : frustration !

Les réseaux pear-to-pear sont pratiques, tout est là à notre disposition. Facile, mais interdit ; la loi veille : frustration !

Les aliments à notre disposition sont de plus en plus attrayants, en matière de goût et de diversité. Attention ! Présence d’OGM et autres substances pernicieuses : frustration ! Danger, l’obésité nous guette : frustration ! Mais pas dans tous les pays.

Les bouquets satellites nous offrent des centaines de chaînes, les récepteurs satellites peuvent en mémoriser plusieurs milliers. Rien que pour zapper, il faut des heures : frustration !

La fin des guerres

Les guerres modernes, en Afrique et plus récemment en Irak, voient une recrudescence de mercenaires. Des sociétés spécialisées, mandatées par les belligérants, proposent leurs services en envoyant des dizaines de milliers d’hommes hyper équipés, surentraînés et bien payés. Ces mercenaires modernes rapportent globalement plusieurs milliards à leurs employeurs. Immoral ? Absurde ? Peut-être, mais cette situation pose quelques questions intéressantes.

Pour le moment, seule une des parties concernées par le conflit faisait appel à cette cyber armée. Imaginons que deux pays en guerre engagent chacun une armée de mercenaires. Le principe même de la guerre (une dérive musclée, regrettable et à grande échelle de bagarre traditionnelle entre deux ou trois nerveux de service) est mis à mal : deux camps totalement indifférents aux motifs du conflit s’entretuent à coup de millions de dollars. Une partie de paint-ball à balles réelles entre gens consentants ?

Pour éviter les dégâts collatéraux inévitables aux infrastructures et aux habitants, il serait bien plus intéressant de choisir une zone de combat inhabitée. Certains pays ont d’ailleurs proposés de prêter leurs grands déserts, contre rétribution substantielle, pour servir de champ de bataille.

Voilà donc le problème de la guerre définitivement réglé. Deux armées de mercenaires volontaires, se battant en terrain neutre pour un motif connu des seuls pays qui les ont engagées. A la fin, on compte les morts et on en conclut quel est le vainqueur.

Mais c’est sans compter avec les écologistes qui trouvent tout de même regrettable de s’en prendre à une nature aussi pauvre soit-elle, et de contribuer à la pollution globale.

La solution existe ; elle porte un nom : « Second life ». On garde les même acteurs, les mêmes enjeux financiers, mais on transpose la guerre dans le monde virtuel. Pas de nuisances environnementales, pas de morts, mais un vrai conflit avec un vrai vainqueur.

Moralité : Second life, le monde où la vie ne dure qu’une seconde !