mardi 3 janvier 2006

Rugby et MacIntosh

Le rugby est au football ce que le MacIntosh est au PC.

Pourquoi y a-t-il tant de violence pendant et autour des matches de football, alors qu'elle est quasi inexistante pour les matches de rugby ? La réponse est simple: les parts de marché, autrement dit la médiatisation à outrance et les intérêts financiers. Il suffit de lire la (fin de la) news ci-dessous pour comprendre. Il en va du sport comme de l'informatique. Le billard, le tir à l'arc ou le plongeon de haut vol à 30 m. dans les Alpes sont les BeOS du sport.

Avez-vous déjà vu une tribune s'effondrer à cause des supporters d'un tournoi de billard ? Connaissez-vous beaucop de virus sous BeOS ?

News de PCINpact du 6 mars 2006:

  • "...Un test intéressant a eu lieu récemment tandis qu’un amateur des machines Apple s’est lancé dans un concours visant à mettre en avant la sécurité de MacOS X. Il a donc configuré un Mac Mini comme un serveur et l’a mis en ligne, invitant les hackers à tenter d’en prendre le contrôle. La compétition n’a en fait pas duré très longtemps.
  • Un hacker, qui n’a évidemment pas souhaité se faire connaître autrement que par son pseudo « gwerdna », avait en effet réussi à prendre le contrôle de la machine en moins de trente minutes. Interrogé par ZDnet Australie, le hacker révèle qu’il a d’abord cherché une faille dans la configuration de la machine et des ouvertures évidentes. Ne trouvant a priori rien de convaincant, gwerdna s’est tourné vers des failles de sécurité non documentées.
  • Le fait est que la sécurité générale d’un système d’exploitation ne pèse pas vraiment lourd en face d’une faille. Le hacker indique d’ailleurs que même si effectivement la machine aurait pu être mieux protégée, cela n’aurait rien changé : la faille était toujours présente. Cette dernière n’a pas été exposée publiquement et aucun correctif n’existe pour le moment.
  • Gwerdna indique également qu’en regard de la chasse aux failles, MacOS X présente quelques facilités pour les hackers qui connaissent leur métier. Selon lui, le système ne représente tout simplement pas une part de marché suffisante pour que la communauté s’y intéresse véritablement. Ces propos rejoignent sensiblement ceux de Neil Archibald, chercheur et sécurité et découvreur d’un certain nombre de failles sous MacOS X, qui expliquait que si la plateforme devait avoir demain la part de marché de Windows, les choses seraient bien pires qu’aujourd’hui...."

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